Léa lit ça

Vous trouverez ici une sélection d’institutions, sites, ouvrages qui m’ont aidée ou inspirée dans la réalisation de « Pain au pavot ».
Incomplète et subjective, elle reflète mes découvertes au fil de mon avancée. Peut-être vous inspirera-t-elle vous aussi ?

 

 

 

Cercles généalogiques

A ma connaissance, il existe 2 cercles de généalogie juive en France. J’indique ici celui que j’ai rejoint.
Cercle de généalogie juive

 

Sites de généalogie et bases de données utiles

La numérisation massive d’archives mise à disposition sur certains sites représente une formidable opportunité pour qui mène des recherches familiales ou généalogiques.
Je n’en ai pas pleinement tiré parti mais j’aurai certainement l’occasion de m’y attarder davantage dans un billet de « Pain au pavot ». Voici quelques-uns de ces sites. Ils m’ont été indiqués par le Cercle de généalogie juive.
JewishGen
JRI-Poland
The Miriam Wiener Routes to Roots Foundation
The PRADZIAD database

Centres d’archives, institutions de recherche

Les Archives nationales
Pour obtenir la nationalité française, les membres de ma famille ont dû remplir des questionnaires. Je peux prendre connaissances de leurs réponses dans leurs dossiers de naturalisation. Il me suffit de me rendre aux Archives nationales, sur le site de Fontainebleau.
Si ce n’est qu’à l’heure où j’écris, ce bâtiment est fermé depuis plusieurs mois en raison de problèmes liés à sa structure. Je vais devoir prendre mon mal en patience, bien que des informations précieuses s’y trouvent peut-être. Qui sait si je ne vais pas en apprendre davantage sur les lieux et dates de leurs déplacements, ou découvrir les prénoms, noms d’aïeux qui j’ignore ?
Maudit contretemps !

L’International Tracing Service de Bad Arolsen (ITS)
Cette institution située en Allemagne conserve notamment les archives relatives aux personnes déplacées.
Ce terme désigne les 8 à 9 millions d’individus rescapés ou fuyant leur pays qui furent pris en charge à la fin de la guerre dans des camps créés en Allemagne de l’Ouest, à Berlin et en Autriche. Ma famille a été du nombre, sans que je sache dans quel camp elle se trouvait.
L’ITS effectue des recherches sur demande, sans qu’il soit besoin de se déplacer. Il suffit de lui adresser un mail.
Il ne faut pas être pressé. Ma demande du 15 juillet 2014 a reçu une réponse plus d’un an après, le 22 septembre 2015. Ce que m’a appris le long document que m’a adressé ce centre de recherche fera l’objet d’un billet.

Le Mémorial de la Shoah
J’y ai travaillé il y a un peu plus de 10 ans. Focalisée depuis le début de mes recherches sur la région de l’ancienne URSS, je ne me suis pas encore appuyée sur ses ressources. Je reviendrai sans doute à cette institution référence en France sur la question.

L’Office française de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA)
Situé à Fontenay-sous-Bois, cet organisme conserve les dossiers de demande d’asile qu’il a instruits. Dont ceux des membres de ma famille, adressés à l’ancêtre de l’OFPRA, l’Organisation internationale des réfugiés (OIR).
C’est le Cercle de généalogie juive qui m’a orientée vers l’OFPRA. J’ai consulté les dossiers de ma famille en octobre 2014. Je n’y ai pas fait de grande découverte, mais ai tout de même obtenu quelques indications sur les déplacements de mon grand-père et des siens pendant la guerre.

 

Sites d’hommage et de mémoire

Je nomme ainsi les sites où, à la manière des livres du souvenir, ou Yizker-bikher, leurs auteurs rendent hommage à des membres de leur famille qui furent confrontés à la Shoah.

Un livre du souvenir
Ce site est le surgeon du livre éponyme de Françoise Milewski. L’auteur est universitaire sans être historienne. Son livre est le fruit de ses recherches sur des membres de sa famille disparus durant la Shoah. Sur son site, elle partage une foule d’informations utiles pour qui souhaite mener une telle quête.

Mamie Anna
L’auteur de ce site (dérivé lui aussi d’un livre éponyme) y rend hommage à sa grand-mère. On peut y entendre Mamie Anna raconter certains épisodes de sa vie pendant la guerre ou chanter une berceuse yiddish. Son approche m’a beaucoup inspirée pour « Pain au pavot ».

 

Voyages de mémoire

Valiske
C’est via cet organisme que j’ai visité avec ma mère Varsovie, la ville où vivait ma famille avant la guerre. Cette association culturelle emmenée par des passionnés érudits s’efforce de faire revivre le passé juif ashkénaze d’avant la Shoah.

 

Culture yiddish

La quintessence de mes grands-parents, à mes yeux, c’est le yiddish. C’est pourquoi il me semble important de faire une place aux 3 grandes institutions parisiennes qui œuvrent à sa préservation et à sa transmission.
Maison de la culture yiddish
Centre Medem
Le cercle Bernard Lazare
Il est plus facile pour moi d’approcher le yiddish par le chant que par l’apprentissage de la langue. C’est au cercle Bernard Lazare que j’ai un temps participé à la chorale de la grande chanteuse Jacinta.

 

 

Lectures

La fiction déployant plus de charme pour moi qu’aucun livre d’histoire ou documentaire, c’est avant tout des romans que j’ai préféré vous présenter ici. Leur point commun : mêler les générations actuelles et celles de l’époque de la Shoah.

Les Disparus de Daniel Mendelsohn (Flammarion, 2007)
L’auteur consacre plusieurs années à rechercher les traces de son grand-oncle déporté et des siens. Cette quête minutieuse, il la retrace dans ce livre-enquête magistral.
Qu’un écrivain songe à faire de cette recherche matière à écriture, et y parvienne avec une telle sensibilité et une telle force, m’a soufflée. C’est ce livre qui a déclenché mon envie de mener des recherches sur l’histoire de ma famille durant la guerre.

L’Histoire de l’amour de Nicole Krauss (Gallimard, Folio, 2008)
Un manuscrit dédié à un amour perdu sur fond de Shoah est le beau point de départ de ce magnifique roman.

Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus d’Ivan Jablonka (Le Seuil, La Librairie du 21e siècle, 2008)
Usant du savoir-faire et de la méthode propres à son métier d’historien, l’auteur s’efforce de restituer l’existence de ses grands-parents emportés par la Shoah. Son écriture élégante redonne vie aux archives sur ce couple disparu.

Lignes de faille de Nancy Huston (Actes Sud, 2006)
Les principaux thèmes qui intéressent « Pain au pavot » s’y trouvent : la Shoah, la transmission entre les générations. Surtout, ce roman est l’un des plus puissants que j’aie lus.

Tout est illuminé de Jonathan Safran Foer (Points Seuil, 2013)
Tout m’a éblouie et émerveillée dans cette saga débordante autour d’un shtelt d’Ukraine.

 

Cette liste n’est que la partie émergée de mes lectures et ne cite pas les ouvrages historiques consultés ou les films documentaires ou de fiction. Vous trouverez également d’autres références au fil des billets de « Pain au pavot ».